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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 15:57

300px-Louve_de_carrier.JPG  

 

 

La louve est un outil en fer de la famille des pinces. Elle est constituée de deux branches amovibles reliées à deux chaînes et un anneau. Elle est utilisée par les carriers et les tailleurs de pierre pour le bardage des blocs de pierre et plus précisément leur levage. La partie dentelée de la louve se met à l'intérieur d'un trou conique fait au centre du lit d'attente ou du dessus d'une pierre. La louve est soulevée par une corde et une poulie ou un palan.

 

L'usage de la louve remonte à la Grece antique. Il s'agit au départ de pièces de bois - tout comme les goujons qui asujetissent les pierres entre elles - dont un côté au moins est oblique et vient se bloquer contre la paroi inclinée d'une mortaise taillée dans la pierre. A partir de l'époque classique, les louves sont en métal (en fer ou en bronze) et leur taille diminue (2 à 3 cm de large, une dizaine de cm de long et de profondeur). Lorsqu'elle est unique, la louve se trouve près du centre de gravité du bloc. On trouve aussi des louves doubles pour des blocs plus longs, voire des louves quadruples. Son usage, qui permet de placer un bloc verticalement y compris dans des situations difficiles (blocs clé) s'est généralisé à l'époque romaine.

 

 

 

MAUNE!!!!!!

La Louve est aussi une rivière de suisse !!!!!

j'ai pas trouvé grand chose la dessus mais elle est une rivière du canton de VAUD.

Pour sa geographie ........


La Louve rentre dans Lausanne    par le bois Mermet et le quartier de Bellevaux où on peut encore la voir. Ensuite, elle devient souterraine et rejoint LE FLON avec lequel elle se jette dans le LAC LEMAN .

À Lausanne, une rue et une place portent son nom, à l'endroit de son ancien trajet.

Son cours supérieur (avant le bois Mermet) s'appelle généralement le Petit-Flon.

 

pour son histoire ...........


Dès 1836 suite à une épidémie de choléra et en raison de l'urbanisation croissante de la ville, son tronçon traversant LAUSANNE est progressivement canalisé.


Depuis 2006ces eaux claires sont déviées dans une conduite passant par le tunnel TRIDEL.

 

  Sur la place qui  porte son nom a Lausanne et il ya plein de fontaine!!!

ch'uis sûr que si je vais là bas j'aurai pas soif hihihihihihih....wouafff!!!!

 

merci Léon !! c'est bien de travailler avec toi on apprend plus de choses encore .


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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 17:31

gandillot.jpg  

Léon Gandillot fut un vaudevilliste à succès ; on lui reconnaît une verve drue et aisée.  Il fut selon Jules Lemaître "l'individu le plus gai de sa génération". Son physique marque les esprits : on dit de lui qu'il a la tête de Tibère jeune mais sans la cruauté du prince. Selon l'avis de Jules Lemaître dans Impressions de théâtre, Léon Gandillot avait eu le talent de raviver le genre burlesque et bouffon.
     Dans ce poème, Gandillot pastiche le vers libre symboliste de Gustave Kahn et de ses confrères. Le sujet choisi "les maîtresses des poètes" est un clin d'œil au monde amusant et débraillé de la bohème.

 

 

 

                                         

 

 

 

LES UNES ET LES TOUTES


Les maîtresses des poètes sont maigres
Avec des bras qui étreignent convulsivement
Et dont les dessous ont des relents aigres,
Fallacieux cinnames pour l'amant.

Nous qui professons pour la poésie un dédain superbe,
Nous préférons des femmes au corps quotidiennement baigné
Dont le ventre dodu s'engerbe
D'un gazon d'or, de vanille imprégné.
Et leur sexe jamais ne s'exacerbe.

Les maîtresses des poètes sont implacablement fidèles
Ou bien trompent avec multiplicité.
Les nôtres et c'est pour cela que nous ne faisons pas fi d'elles,
Savent garder de toute authenticité
Trahison ou fidélité
Et nous laissent coquettement dans l'obscurité.                        

Les maîtresses des poètes sont vieilles
Relativement.
Elles n'ont pas encore de poils aux oreilles
Mais approximativement.
Car il n'est plus, s'il fut jamais, le temps où la jeunesse
Des filles s'engluait au rythme des chansons
Et n'est-ce
Pas que les filles ont de très bonnes raisons ?

Les maîtresses des poètes sont expertes,
Fertiles en inventions
Et leurs investigations
A certains dirent amènent d'aimables découvertes.
Les nôtres sont toutes d'indolence
Sans pour ce de la somnolence
Mais du vague badin
Quelque chose de très fin.
N'aiment point faire, aiment qu'on fasse,
Ce détail surtout ne me déplaît pas,
Quand de mon baiser long, long, long, je la pourchasse,
Que ma belle au même cas
Se plaise à jouer : puer, abige muscas.

 

 

 


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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:32

 

2395540373 1

tempérament du Chat

Le Chat est le quatrième signe du Zodiaque chinois.
Sensible et patient, il se caractérise par sa douceur et sa diplomatie. Le Chat aime à vivre en harmonie, et est prêt à de nombreuses concessions pour y arriver.
Les personnes du signe du chat détestent les conflits et les cris. Si cela se produit, le chat préfèrera se réfugier dans un silence blessé plutôt que de répliquer. Il pourra par ailleurs faire preuve de mauvaise foi ou de calcul, si cela sert ses intérêts.

Sa gentillesse, sa sagesse, sa tranquillité font du chat un ami très recherché, à qui l'on demande facilement conseil.
Le signe du Chat est le plus heureux des animaux du zodiaque lorsqu'il évolue dans un environnement confortable et paisible.

Le Chat et l'amourDSC04411

ben quoi!!! on s'aime nous!! l'amitié chienchat  cha existe nom d'un chien !!! hein youyou que c'est y bien vrrrrai cha !!!!  ihhihihihhiih

 

 

                                                           

 

En astrologie chinoise, le signe du Chat est considéré comme un merveilleux compagnon.
Sensible, raffiné, il aime à faire de sa vie de couple une parenthèse enchantée, grâce à de multiples attentions envers son ou sa partenaire. Lorsqu'il est amoureux, la vie à ses côtés est un véritable plaisir au quotidien.
Cependant, s'il y a un désaccord, il refusera la confrontation et pourra se montrer sournois et calculateur, ce qui pourra décevoir.

En famille, le Chat est présent et aimant, mais s'implique peu dans le quotidien, préférant privilégier les moments d'exception avec ses enfants. Par ailleurs, les personnes du signe chinois du Chat sont en général entourées de nombreux amis fidèles, à qui elles vouent des sentiments sincères et profonds.

Le Chat et le travail

Le Chat est un collaborateur hors pair, recherché par son entourage professionnel pour ses conseils judicieux, son efficacité et sa discrétion.
Diplomate dans l'âme, il réussit parfaitement à désamorcer les conflits et à rétablir l'harmonie lorsqu'il y a des situations délicates.

Peu enclin aux postes de direction ou au travail en indépendant, les personnes du signe chinois du Chat préfèrent souvent être salariés, ce qui leur apporte confort et sécurité.
Une fois bien installé dans une entreprise, il peut gravir peu à peu les échelons, et sera apprécié de tous.

 

 

 

oui!!! ça c'est vrai !!! ioupy travaille beaucoup entre deux siestes!!!

euh ... il est du signe du chien ,lui....oups

 

 

 

la-constellation-du-chat-Terton.jpg

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 22:53
photo de Droopy
Portrait du chien..Droopy.jpg

Loyauté et combat contre l’injustice sont les mantras du chien.

 

Les chiens sont loyaux, fidèles et honnêtes, et collent toujours à leur ferme code d’éthique. Mais le problème c’est qu’ils ne font rarement, si ce n’est jamais, confiance aux autres. Accorder leur confiance leur donne un sentiment d’infériorité.

Le Chien fait un ami admirable, discret et loyal, de plus il est un excellent auditeur.

Socialement, le Chien ne voit pas l’intérêt de communiquer avec le monde extérieur ou de ressembler aux autres. C’est la queue basse et lasse, le pas lourd et gêné, et l’œil gris et contraint, qu’il se rend aux fêtes ou aux réunions publiques. C’est son petit monde et les petits tracas de son entourage qui le préoccupent.

Émotionnellement, le Chien a du mal à rester serein et délicat quand des problèmes importants sont en jeu. Il peut aussi être très lunatique. L’humeur très changeante caractérise sa vie émotionnelle, et le Chien a souvent besoin de s’isoler un temps pour récupérer.

Pour trouver son partenaire idéal, le Chien doit traverser un véritable chemin du combattant, parsemé d’embûches. La parade amoureuse peut l’amener à des degrés d’anxiété et de nervosité qui réussissent souvent à stresser leur partenaire au maximum.

Le Chien devrait s’appliquer à contrôler ses inquiétudes irrationnelles. Qu’il respire un bon coup et relâche un peu ses principes trop rigoureux qui exaspèrent souvent la personne aimée au point de l’éloigner.

 

Atomes crochus : Rat, Tigre, Dragon

 

 

 

                                                                                                                                             

 

 

 

L’année calendaire lunaire chinoise qui débute entre la fin du mois de janvier et le début du mois de février selon les années, est symbolisée par un animal.

A chaque année de naissance correspond un des douze animaux de l’horoscope chinois.

Selon la légende, Bouddha avant de quitter la terre appela tous les animaux vivant sur terre, mais seulement 12 d’entre eux vinrent le saluer. Pour les remercier de leur fidélité, Bouddha décida d’appeler chaque année du cycle lunaire du nom de l’un des 12 animaux venus lui dire au revoir.

Le rat, futé et rapide de nature, arriva le premier. Le buffle plein de bravoure en deuxième, puis vint le tigre intrépide et le lapin pacifique. Le dragon arriva en cinquième immédiatement suivi par son petit frère, le serpent. Le cheval athlétique fut le septième puis vint le bouc élégant et fier, suivi du singe malin, puis du coq haut en couleurs. Vint ensuite le chien fidèle ami de l’homme et pour finir le cochon chanceux qui arriva juste à temps pour saluer lui aussi Bouddha.

Telle est selon la légende l’origine du zodiaque chinois et de ses 12 signes. L’animal qui domine votre année de naissance exerce, selon la tradition chinoise, une profonde influence sur votre caractère, sur votre destin et votre vie.


Quel est votre signe zodiacal chinois ?

Pour connaître quel est votre signe astrologique chinois, recherchez votre année de naissance ci-dessous.
Attention, le nouvel an chinois se situe entre fin janvier et début février de notre année calendaire. Par conséquent, si votre date de naissance se situe avant le nouvel an chinois, votre signe d’appartenance sera celui de l’année précédant votre naissance.
Ainsi, par exemple, si la date de naissance de votre enfant est le 15 janvier 2008, il appartiendra au signe zodiacal chinois du cochon (2007), le nouvel an chinois se situant le 7 février de notre année 2008.


Rat  : 1900, 1912, 1924, 1936, 1948, 1960, 1972, 1984, 1996, 2008
Buffle  : 1901, 1913, 1925, 1937, 1949, 1961, 1973, 1985,1997
Tigre  : 1902, 1914, 1926, 1938, 1950, 1962, 1974, 1986, 1998
Lapin  : 1903, 1915, 1927, 1939, 1951, 1963, 1975, 1987, 1999
Dragon  : 1904, 1916, 1928, 1940, 1952, 1964, 1976, 1988, 2000
Serpent  : 1905, 1917, 1929, 1941, 1953, 1965, 1977, 1989, 2001
Cheval  : 1906, 1918, 1930, 1942, 1954, 1966, 1978, 1990, 2002
Bouc  : 1907, 1919, 1931, 1943, 1955, 1967, 1979, 1991, 2003
Singe  : 1908, 1920, 1932, 1944, 1956, 1968, 1980, 1992, 2004
Coq  : 1909, 1921, 1933, 1945, 1957, 1969, 1981, 1993, 2005
Chien  : 1910, 1922, 1934, 1946, 1958, 1970, 1982, 1994, 2006
Cochon  : 1911, 1923, 1935, 1947, 1959, 1971, 1983, 1995, 2007

 

 

 

 

DSCF2980.JPG

là c'est moi    l'hiver dernier

 

 

mdr !!!! je suis né en le 16 avril 2008 je suis donc du signe du rat !!!!

 

Ioupy !!!!!  hahahahahaha tu es né en mai 2007 tu es du signe du chien !!!!!ptdr !!!

c'est peut-être pour ça qu'on s'entend bien tous les deux ...

 

 

caractéristiques,
qualités et défauts
du chien
- Loyauté
- Fidélité
- Sensibilité
- Honnêteté
- Fiabilité
- Pessimisme
- Méfiance
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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 22:09

Léon Gambetta,

 

Gambetta_2.jpg

 

né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 decembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français republicain. Membre du Gouvernemant dela défense nationale en 1870, chef de l'opposition  dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisieme République et joua un rôle clé dansla pérennité durégime républicain en France aprésla chute de Second Empire. Il a été président de la Chambre  des députés (1879-1881), puis president du conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882. 

 

 

Léon Gambetta est issu d'une famille de commerçants aisés de Cahors   : son grand-père Michel est originaire de Ligurie . Il épouse Benedetta Galeano et tient une épicerie , le Bazar génois. L'épicerie est reprise et développée par son fils Jules Baptiste, qui épouse une fille de pharmacien, Marie-Magdelaine Massabie : ils sont les parents de Léon. Prénommé « Jules Baptiste » lors de son mariage avec Marie Madeleine Massabie, c'est sous le prénom de « Joseph Nicolas » qu'il déclare la naissance de « Léon Michel ».

Inscrit par son père au petit séminaire de Monfaucon  quelques jours avant la rentrée de 1848. Il est admis le 7 novembre comme interne en 7e. Malgré un comportement turbulent, ses maîtres remarquent ses qualités lors des deux années de scolarité à Montfaucon  : Conduite : dissipé. Application : médiocre. Caractère : très bon, très léger, enjoué, espiègle. Talent : remarquable, intelligence très développée  .

En 1849 , il est victime d’un accident et perd l'usage de son œil droit. Il sera énucléé avec succès en 1867  par le docteur Louis de Wecker   . Il poursuit ses études au Lycée de Cahors   et obtient le Baccaloreat  ès lettres. Il s’inscrit ensuite à la faculté de droit de Paris , en 1857. Il obtient sa licence  en 1860 et devient avocat . Il fréquente également les milieux républicains qui se réunissent dans le quartier latin au café Voltaire . Entre-temps, en 1859, il demande et obtient sa naturalisation  .

 

Avocat, il se fit connaître comme opposant au régime impérial en défendant Delescluze en 1868. Candidat aux élections de 1869 (Voir aussi : Programme de Belleville), il siégea avec la minorité républicaine qui s'opposa à la guerre de 1870. Le 7 octobre 1870, chargé par le gouvernement de la Défense nationale pour diriger la guerre en province, Gambetta quitta Paris en ballon pour lever de nouvelles troupes, mais son projet de libérer la capitale échoua. À Tours, il organisa un nouveau gouvernement qui dut se replier à Bordeaux. Lors de la capitulation de Paris, le 20 janvier 1871, Gambetta proposa de continuer la guerre. Traité de « fou furieux » par adolphe Thiers , il accepta finalement l'armistice.

Il représenta le Bas-Rhin à l'Assemblée nationale du 8 février au 1er mars 1871, démissionnant lorsque ses électeurs furent abandonnés à l'Allemagne. Il se retira quelques mois en Espagne et en Suisse, mais revint se faire élire député de la Seine dès le 2 juillet 1871. Il fut Président de la Chambre des députés de 1879 à 1881 puis Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882. Voir à ce sujet la page Gouvernement Léon Gambetta.

Blessé à la main, officiellement en réparant son pistolet ou peut-être par sa maîtresse Léonie Léon, il contracta une septicémie qui l'emporta en quelques jours à l'âge de 44 ans. Léon Gambetta est mort à Sèvres dans les Hauts-de-Seine. Le 11 novembre 1920, jour où fut inhumé le soldat inconnu , le cœur de Gambetta est transféré au Panthéon.

 

 

 

Le grand amour de Léon gambetta  fut Léonie Léon......    Léon et Léonie Léon........

 

leonie leonDe 1872 à sa mort à la fin de l’année 1882, Léon Gambetta et son amante Léonie Léon ont échangé quelques 6 000 lettres, dont presque 1 100 ont été conservées. Étant donnée l’importance politique de Gambetta, l’un des pères fondateurs de la Troisième République, cette correspondance représente une source exceptionnelle pour l’étude des combats menés par les républicains pour établir une République véritable. Mais il s’agit aussi d’une correspondance romantique, témoignage d’une passion exceptionnelle à la fois amoureuse et politique, parmi les plus belles du XIXe siècle. Elle constitue une source remarquable sur le jeu politique quotidien lors de la mise en place de la République, sur les possibilités pour une femme de faire de la politique, et sur la dynamique culturelle et sociale de l’époque.

 

 

suite------->   link 

 

 

 

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 17:51

Léonie Léon

 

(1838-Paris ,14.11.1906) Fille d'un officier créole mort fou, elle voit pourla première fois Léon Gambetta, alors que celui -ci assurela défense du journaliste Delescluze devant le tribunal corrrectionnel. Elle s'éprend follement du jeune avocat et ouvre uneespèce de chasse amoureuse. Intrigué par l'envi des billetsenflammés, le tribun accepte de rencontrer son admiratrice.Le 27 avril 1872, il passe la nuit chez elle, rue Bonaparte.

D'abod discret, craignant les reproches de ses amis politiques pour une liaison avec l'ancienne maitresse de Louis- Alphonse Hyrvoix, directeur de la police des résidences impériales, dont elle a un fils, Alphonse, le républicain borgne ne tarde pas à s'intaller avec elle dans une propriété de Ville-D' Avray, "les jardies" .

Dix ans plus tard, décidé à l'épouser, il lui offre une bague de fiancaille où se trouve gravés ces mots:"Hors cet annel point n'est d'amour ".

En Novembre 1882, nettoyant son revolver, Léon se blasse mortellement et Léonie est soupçonnée d'avoir, dans une crise de jalousie, tirer sur son amant. Avant de mourir, 5mn trop tôt pour voir l'an 1883, Gambetta innocente formellement sa maitresse. Désormais, Léonie vivra de petites rentes que lui font les amis de Léon,de quelques subventions perçues sur le fond secret du ministère de l'intérieur, et finira par obtenir un bureau de tabac. Ne s'étend jamais consolée de lamort de Léon, ni de celle d'Alphonse (le fils d'Hirvoix),elle emmettra un dernier voeux: Etre enterrée au pres de Gambetta prés de Cahors.Il ne sera pas exaucé. Elle repose au cimetière de Montparnasse.

 

 

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De 1872 à sa mort à la fin de l’année 1882, Léon Gambetta et son amante Léonie Léon ont échangé quelques 6 000 lettres, dont presque 1 100 ont été conservées. Étant donnée l’importance politique de Gambetta, l’un des pères fondateurs de la Troisième République, cette correspondance représente une source exceptionnelle pour l’étude des combats menés par les républicains pour établir une République véritable. Mais il s’agit aussi d’une correspondance romantique, témoignage d’une passion exceptionnelle à la fois amoureuse et politique, parmi les plus belles du XIXe siècle. Elle constitue une source remarquable sur le jeu politique quotidien lors de la mise en place de la République, sur les possibilités pour une femme de faire de la politique, et sur la dynamique culturelle et sociale de l’époque.

2En situant cette correspondance dans le contexte de l’histoire de la correspondance au XIXe siècle, nous explorerons les relations épistolaires de Léon Gambetta et Léonie Léon. Tous deux se révèlent des amoureux profondément ancrés dans les pratiques culturelles de leur époque, marquées à la fois par des conventions littéraires et des conventions de rapports sociaux de sexe. Ces lettres, étudiées à la lumière des théories sur l’épistolaire, nous montrent les richesses d’un discours d’amour façonné par une attirance mutuelle autant politique que personnelle.[..............]

 

Une correspondance politique et d’amour

21Partager par correspondance les détails de la vie quotidienne, c’est rendre l’absent présent60. La vie quotidienne de Léonie Léon et Léon Gambetta, pris tous deux par la passion pour les affaires publiques, comprend non seulement la vie de famille, mais aussi la politique. Ainsi la correspondance est-elle véritablement politique. Elle évoque constamment les événements et les personnages politiques, les manœuvres à suivre, les votes à la Chambre, les campagnes électorales et les résultats. Dans cette correspondance, Léonie exprime ses propres idées et offre son conseil à Gambetta, qui le réclame souvent et reconnaît son rôle auprès de lui61. Mais la politique leur offre en plus – et c’est ce qui nous intéresse ici – un langage d’échange amoureux, toute une gamme de thèmes et de motifs à travers lesquels ils peuvent exprimer leur passion l’un pour l’autre. Le discours de la politique est en quelque sorte un double du discours d’amour.

22Dès le départ, Léonie conçoit sa liaison avec Gambetta comme l’union de deux esprits politiques aussi bien que celle de deux cœurs. Déjà en 1872, elle lui écrivait : « Mon cœur déborde de politique et de tendresse, disposez le vôtre à recevoir ce double flot »62. La correspondance tout entière exprime de tels sentiments. Elle démontre que leur passion réciproque pour la politique ne peut être séparée de leur passion amoureuse. L’union corps et âme de deux personnes qui ne vivent que de la politique doit être politique. Si, par hasard, Gambetta n’en parle pas, Léonie le reprend. [................]

 

Si la vie de Léon Gambetta et Léonie Léon vous interresse vous pouvez aller voir le site suivant:

http://clio.revues.org/index4242.html

  

 

 

LA MAISON DES JARDIES

maison de GAMBETTA

et propriété de BALZACv

 

 

 

 

 

 

 La Maison des Jardies garde la douceur modeste de ces maisons de jardin étagées sur la colline de Sèvres au début du 19ème siècle.

De BALZAC, qui vient s'établir en 1838, non dans la maison actuelle, mais dans une sorte de chalet qu'il avait fait construire dans le jardin, il ne reste que le souvenir de ses rêves de fortune : il projetait de réaliser un lotissement, le " village élégant ", à proximité immédiate de l'embarcadère du chemin de fer situé sur la ligne Paris (Saint-Lazarre)-Versailles, ... " où le bourgeois parisien, fatigué du bruit et de la poussière parisienne, viendrait, le soir, se reposer à la campagne... " (les plantations d'ananas sont une plaisanterie de Théophile GAUTIER).

Poursuivit par ses créanciers il dû s'enfuir en 1840 : il ne reste aujourd'hui de lui qu'un beau buffet rustique, déménagé dans le maison de son jardinier (la Maison des Jardies actuelle) et ainsi épargné des créanciers. Depuis décembre 1999 une " table conteuse " y raconte ses projets, sa présence étant encore renforcée par le dépôt d'une tête monumentale en plâtre d'Auguste RODIN.

Quarante ans plus tard, en 1878, la Maison des Jardies est achetée par Léon GAMBETTA qui cherchait une maison de campagne pour se reposer de ses luttes politiques.

Ce dernier, né en 1838 à Cahors d'un père immigré italien était venu faire ses études de droit à Paris. Très vite son métier d'avocat l'amena à adhérer au courant républicain et à militer contre l'Empire. Député à trente ans, il s'opposera à la déclaration de guerre à la Prusse en 1870. Au moment de l'abdication de Napoléon III, par son talent d'orateur il contient la foule parisienne et lui fait acclamer la République, place de l'Hôtel de Ville.

Ministre de l'intérieur et de la Guerre, il sera pour "la guerre à outrance" et contre l'armistice. Fidèle à cette position il choisira d'être élu député de l'Alsace. Son succès devant la foule parisienne et cette position rigoureuse lui amènera une crainte et une haine farouche des autres républicains et notamment de Jules GREVY. Ce dernier devenu plus tard Président de la République mit tout en oeuvre pour écarter l'homme fort du parti républicain du pouvoir. Ce n'est que lors de "l'affaire tunisienne" qu'il fit finalement appel à lui à la présidence du Conseil : "le Grand Ministère" ne dura pas trois mois.

Fatigué de cette vie politique agitée et épuisé de se battre d'abord contre ses propres amis politique, il se retire, en janvier 1882, à la Maison des Jardies en compagnie de sa maîtresse, la belle Léonie LEON, espérant triompher de cette mauvaise passe. Sa forte personnalité l'amenant quelquefois à se battre en duel, en s'entraînant au pistolet dans son jardin il se fit à la main une blessure bénigne. En raison de son état de santé, son médecin traitant le Professeur LANNELONGUE l'alita, se qui développa les troubles intestinaux dont souffrait l'homme d'État : une appendicite se déclara qu'on eut peur d'opérer, il en mourut le 31 décembre 1882 à vingt-deux heures, à l'âge de quarante quatre ans.

A sa demande il fut enterré près de sa mère, à Nice, son coeur repose aujourd'hui au Panthéon et son cerveau, à sa demande, fut remis à l'Institut.

Charmante maison du 19ème siècle, la Maison des Jardies, donnée à l'État dès le lendemain de sa mort par ses héritiers (son père et sa soeur), est restée dans son décor de l'époque : un petit bureau, des exemplaires du journal la République Française, fondé par GAMBETTA en 1871, ainsi que des gravures représentant les étapes de sa carrière politique. On trouve aussi ici des reliques, ceintures, bonnet d'aéronaute de son échappée en ballon pendant le siège de Paris. La chambre où il mourut avec son mobilier de poirier noirci et ses tomettes rouges est intacte.

A l'initiative du ministère de la Culture, la Maison des Jardies a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991 et a fait l'objet d'une importante restauration commencée la même année par celle du monument commémoratif construit en 1896 par le sculpteur BARTHOLDI sur une souscription des communes d'Alsace et de Lorraine en reconnaissance de son courage politique en 1870, ce monument commémoratif a été classé parmi les monuments historiques en 1995.

 

 

 

http://sevres-pratique.com/DOCS/Jardies.html

 

 

 

prochain article LEON  GAMBETTA !!!!!!!!!!!!

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 17:52
 

Donna Leon

 

 

 

 

 

auteur Donna Leon Biographie-bibliographie Calmann Lévy


 

 née en 1942 dans le New Jersey, a exercé plusieurs métiers comme guide de voyage à Rome, rédactrice publicitaire à Londres et enseignante de littérature, notamment en Suisse, en Iran et en Arabie saoudite et de 1981 à 1999 dans une base de l'armée américaine située près de la Cité des Doges. C'est ici qu'elle a commencé à écrire des romans policiers. Son premier roman, Mort à la Fenice a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses. Après Mort en terre étrangère (Calmann-Lévy, 1997), Un Vénitien anonyme, Le Prix de la chair (Calmann-Lévy, 1998), Entre deux eaux (Calmann-Lévy, 1999), Péchés mortels (Calmann-Lévy, 2000), Noblesse oblige (Calmann-Lévy, 2001), L'affaire Paola (Calmann-Lévy, 2002), Des amis haut placés (Calmann-Lévy, 2003), Mortes-eaux (Calmann-Lévy, 2004), Une question d'honneur (Calmann-Lévy, 2005), Le Meilleur de nos fils (Calmann-Lévy, 2006) et Dissimulation de preuves (Calmann-Lévy, 2007), De sang et d'ébène est le quatorzième roman policier qui met en scène le commissaire Brunetti.
(Source Wikipédia)

 

 

quelques uns de ses ouvrages....

 

 

  • La petite fille de ses rêves
  • Brunetti passe à table,
  • Le cantiques des innocents,
  • Requiem pour une cité de verre.......

 

 

 

 

 THRILLER de M Jackson

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 16:32

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Leon Russell

 

 (né Claude Russell Bridges le 2 avril 1942 à Lawton, Oklaoma) est un auteurcompositeur interprete,pianiste et guitariste américain.

 

 

 

 

Excellent musicien de studio et ami intime, entre autres, de J J Cale,Elton John et de Georges Harrisson, il partagea en 1970 avec plus de 40 musiciens et choristes sur scène la tournée américaine de Joe Cocker Mad Dogs and Englishmen ; il participa en 1971 au célèbre Concert for Bengladesh et sollicita l'aide de George pour ses chansons Hummingbird et Shoot Out The Plantation pour son disque Leon Russell, sorti le 24 avril 1970.

Il a fondé à Tulsa son propre studio d'enregistrement baptisé The Church Recording Studio repris depuis par SteeveRipley, son ancien ingénieur du son et fondateur du groupe country The Tractors.

 

 

 

 

 

  • 1966 Rhapsodies for Young Lovers - Leon Russell/Midnight String Quartet
  • 1968 Look Inside (Asylum Choir) - Leon Russell/Marc Benno
  • 1970 Leon Russell - Leon Russell
  • 1971 Asylum Choir - Leon Russell/Marc Benno
  • 1971 Leon Russell and the Shelter People - Leon Russell
  • 1971 Asylum Choir II - Leon Russell/Marc Benno
  • 1972 Carney - Leon Russell
  • 1973 Hank Wilson's Back - Leon Russell
  • 1974 Looking Back - Leon Russell
  • 1974 Stop All That Jazz - Leon Russell
  • 1975 Will O' the Wisp - Leon Russell
  • 1976 Best of Leon Russell [DCC/Shelter] - Leon Russell
  • 1976 Wedding Album - Leon Russell
  • 1977 Make Love to the Music - Leon & Mary Russell
  • 1978 Americana - Leon Russell
  • 1979 Willie & Leon - Leon Russell
  • 1979 Life and Love - Leon Russell
  • 1984 Hank Wilson, Vol. 2 - Leon Russell
  • 1984 Solid State - Leon Russell
  • 1989 Leon Russell [Bonus Tracks] - Leon Russell
  • 1992 Anything Can Happen - Leon Russell
  • 1992 Crazy Love - Leon Russell
  • 1992 Collection - Leon Russell
  • 1995 Hymns of Christmas - Leon Russell
  • 1996 Gimme Shelter: The Best of Leon Russell - Leon Russell
  • 1997 Retrospective - Leon Russell
  • 1998 Hank Wilson, Vol. 3: Legend in My Time - Leon Russell
  • 1999 Face in the Crowd - Leon Russell
  • 1999 Blues: Same Old Song - Leon Russell
  • 2000 Live at Gilley's - Leon Russell
  • 2001 Best of Leon Russell [EMI-Capitol Special Markets] - Leon Russell
  • 2001 Guitar Blues - Leon Russell
  • 2001 Signature Songs - Leon Russell
  • 2001 Rhythm & Bluegrass: Hank Wilson, Vol. 4 - Leon Russell & The Newgrass Revival
  • 2002 Moonlight & Love Songs - Leon Russell
  • 2006 A mighty flood- Leon Russell
  • 2006 Angel In Disguise - Leon Russell
  • 2010 The Union - Leon Russell & Elton John

 

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BONJOUR LES AMIS ! J'AI MIS DES LIENS (en haut et en bas de l'article) VERS YOUTUBE POUR QUE VOUS PUISSIEZ ECOUTER LEON RUSSELL

Léon & Maune

 

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:38
 
 
 
 
 
 
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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:40

 

 

 

 

 

                                                          DSC08276.JPG

 

 

Sur la plage abandonnée

Coquillages et crustacés

Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été

 

Qui depuis s'en est allé                                                                         

On a rangé les vacances

Dans des valises en carton

Et c'est triste quand on pense à la saison

Du soleil et des chansons

Pourtant je sais bien l'année prochaine                                    

 

Tout refleurira nous reviendrons

DSC08250.JPG



Mais en attendant je suis en peine

De quitter la mer et ma maison

Le mistral va s'habituer

A courir sans les voiliers

Et c'est dans ma chevelure ébouriffée

Qu'il va le plus me manquer

Le soleil mon grand copain

Ne me brulera que de loin

Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés

D'être tous deux séparés

Le train m'emmènera vers l'automne

Retrouver la ville sous la pluie

Mon chagrin ne sera pour personne

Je le garderai comme un ami

Mais aux premiers jours d'été

Tous les ennuis oubliés

Nous reviendrons faire la fête aux crustacés

De la plage ensoleillée

De la plage ensoleillée

De la plage ensoleillée
DSC08241.JPG

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Présentation

  • : Le blog de Maune
  • : Léon, croisé Golden et Beauceron, raconte son arrivée chez sa nouvelle maîtresse, Maune, avec les doigts de celle ci. Il ajoute sur ce blog tout ce que Maune trouve sur les Léon ainsi que ses coups de coeur. A partir de la page 19, Maune et Léon consacrent certain de leurs articles aux activités professionnelles ou ludiques, canines et humaines.
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Maune & Léon

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léon maun

Texte Libre

   le loup et le chien



Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Les Fables, Livre Iby Emlyn

Texte Libre

Au fond du vieux refuge
Dans une niche en bois
Depuis deux ans je purge
D'avoir trop cru en toi
Tous les jours je t'attends
Certain que tu viendras
Tous les soirs je m'endors
Sans que tu sois là.
Que c'est-il donc passé
Pour que ce 16 juin
Heureux que tu étais
Je me rappelle bien
Tu sifflais, tu chantais
En bouclant les valises
Que tu m'aies attaché
Là devant cette église
Ton absence me pèse
Et les jours sont si longs.
Mon corps s'épuise
Et mon coeur se morfond
Je n'ai plus le goût à rien

Et je deviens si laid
Que personne jamais
Ne voudra m'adopter.
Tu m'as mis à la chaîne
Ou tu m'as enfermé
Tu m'as laissé des jours
Sans boire et sans manger
J'ai dormi bien souvent
Dans ma niche sans toi
Paralysé, raidi
Tellement j'avais froid.
Pourtant si tu reviens
Nous partirons ensemble
Nous franchirons en choeur
La porte qui ressemble
À celle d'une prison
Et que je ne veux plus voir
Et dans laquelle hélas!
J'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine
Car je vois le gardien

Et le vétérinaire au loin
Ils entrent dans l'enclos
Et leurs visages blêmes
En disent long pour nous
Sur ce qu'ils nous amènent
Je suis heureux tu vois
Car dans quelques instants
Je vais tout oublier
Et comme il y a deux ans
Je m'endormirai sur toi
Mon seul et grand ami
Je dormirai toujours
Grâce à l'euthanasie.
À vous tous les humains
J'adresse une prière
Me tuer tout petit
Aurait peiné ma mère
Mais il eût mieux valu
Pour moi cette manière.
Et vous n'auriez pas eu
Aujourd'hui à le faire.
Texte de Monsieur :  DUMAS Gilbert

Texte Libre

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Texte Libre

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              L'homme est un loup pour l'homme...............

 

                         .............. et un gros con pour le Loup....

 

 

 

 

loup.jpg

 

 

 

 

 

Un enfant seul

Tout seul avec en main

Une belle tranche de pain,

Un enfant seul

Avec un chien

Qui le regarde comme un dieu

Qui tiendrait dans sa main

La clé du paradis des chiens.

Un enfant seul

Qui mord dans sa tranche de pain,

Et que le monde entier

Observe pour le voir donner

Avec simplicité,

Alors qu'il a très faim,

la moitié de son pain

Bien beurré à son chien.

 

 

Maurice Carême

 

 

 

 

 

 

 

La mort du loup

I

Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II

J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "

 

Alfred de Vigny (1797- 1863)