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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 16:40











Bonjour!

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Maune! Elle est vachement vieille! Ouhhhhhhhhhhhh! Elle a 324 ans en age de chien! Houuuuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!
















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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 16:04
Avril 2008







là je suis dans mains de Maune à deuxsemaines et demi
mignon n'est ce pas?

 





















Quel coquin!!














Hein qu'elle est belle ma Maman!!














Trois bons petits diables.















là c'est la dernière visite de Maune avec Emlyn et Yoann.
Ici je suis sur les genoux d'Emlyn avec mon frangin Diwal et Amaelle.
Un gros shloups pour toi Amaelle!















Un soir avec Kinou. Là, je suis un peu plus grand...


















Voici Kinou encore, qui dort sur le vieux canapé de la maison.

















Ben puisque c'est ça, moi aussi je le fais, na!!

















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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 23:22
Bonjour!
Je n'ai pas peu revenir avant,car Maune à beaucoup de travail avec le demenagement et l'emmenagement. En plus nous n'avons internet que depuis deux jours.bon je me suis trompé sur le prénom de mon frangin me dit Elodie! Donc je rectifie, il s'appelle DIWAL. J'espere que Amaelle va mieux? Autrement je vais devoir aller lui passer un grand coup de langue sur la figure comme je fais à Maune pour la réveiller ( elle grogne quand je fais ça)
Et ma maman va mieux? Elle remange? Je sais qu'elle voulait retrouver sa ligne mais quand même faut pas qu'elle perde la santé.Maune a dit qu'elle reviendrait faire un tour à Brest pendant les vacances de la Toussaint. Je viendrai vous rendre visite les filles...Mais pas de larmes car j'emmene Maune avec moi (hé! ch'uis obligé c'est mon chauffeur!) et chutttttt......... le répétez pas.............. elle trés sensible.....

bon ! Place aux nouvelles!
Depuis la dernière fois j'ai beaucoup grandit.Je suis même plus grand que la blonde! (kinou)
Avec ioupy nous sommes toujours autant copain.Titoune grogne moins.Elle s'habitue à moi mais faut pas que je l'approche de trop sinon j'ai une giffle et elle cogne fort la princesse!
J'adore taquiner kinou mais elle est fragile et au bout d'un moment elle perd patience...... Faut dire que je suis unpeu brûte........ L'autre jour je l'ai fait tombé..........
Maune est contente car je deviens propre.Hé! vous savez quoi les filles! je sais donner la patte! ça veut dire demander en langage humain. Alors, jeme prive pas! je demande! et avec ma jolie frimousse ben Maune fond....
Je réponds à mon nom maintenant. Bon je vais mettre des photos.Je laisserai parler Maune aprés
je vous envoie un gros coup de langue les filles! Ioupy dit qu'il vous fait un calin.
avant de partir faut que je vous dise quelques fois on aime bien avec Kinou chper le Ioupi et lui laverles oreilles!
Il fait celui qui se laisse pas faire mais il aime bien ça quand même, le filou!!
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:55
Je m'appelle Léon. J'ai trois mois.je vis chez Maune depuis 9 jours. Avant j'etais avec ma maman, mon frere(Diwan) et ma soeur ( dana) chez elodie et Amaele.Mon papa vit pas loin. Ma maman est belle et blonde et mon papa est un beau brun et roux. Elle est golden retriver et il est beauceron.
Maune m'attends depuis trés longtemps. Elle est venue me chercher le 9 juillet dernier.Je sais que mes deux grandes cheries en avaient gros sur le coeur et à travers ce blog je leur donne de mes nouvelles. Bon ! j'avoue c'est Maune qui écrit mais attention je suis derrière pour voir si elle n'écrit pas de bêtises!Maune me dit aussi qu'Elodie et Amaele peuvent venir me voir quand elles veulent.
Bon , alors il faut que je vous dise les filles, ici y a deux trucs pleins de poils comme moi mais qui font "mahou !". Maune dit que ce sont des chats. en tous les cas le premier jours j'étais pas fier! brouh!
En plus j'ai monté plein de marches! je ne savais pas comment faire au debut..... donc avec mes pattes de devant je faisait comme elle ..... droite, gauche et je recommence..... mais celle de derrieres sautaient ensembles.... pfffou! arrivé en haut je me retrouvais souvent sur le ventre....
Depuis trois jours envron c'est bon je sais faire! Mais pour descendre c'est quand même plus facile!
Pour en revenir aux chats ( Maune dit que ça s'appelle comme ça) ben j'ai hésité a entrer! Y en a un gros ( une grosse).C'est titoune. Elle a 6 ans. Elle a une jolie robe assez rare.Elle n'a pas bon caractere la princesse de sabba! Elle me crache dessus la mal élevée! Un vrai chat de rue! et elle grogne comme nous les chiens.Mais elle fait plus peur bouh!
Il ya aussi ioupy. C'est un voyou car il a vu que j'avais peur( il faut bien queje l'avoue) et il m'a suivi comme mon ombre pendant deux jours. Il m'a même donné des coups de pattes sur mon museau pendant que je dormais.Ce qu'il veut pas dire c'est qu'il n'était pas rassuré lui non plus... Comme je ne bougeais pas aprés un coup de patte il se rapprochait doucement . Il est même venu me sentir la truffe et mes fesses.
Maintenant nous sommes super copains.Comme cochon! dit maune. Elle râle car il me montre tout plein de bêtises ( c'est elle qui le dit).Je suis pas d'accord! Il faut bien queje découvre! C'est vrai que ioupi est un coquin...
y'a untruc que je trouve pas juste ! IL a le droit d'aller sur le lit de Maune ! Moi j'ai pas le droit... Elle dit que c'est pas la place d'un chien et qu'elle me pique pas ma niche donc j'ai pas le droit d'aller dans la sienne! pffffff! ch'uis pas d'accord! Du coup hier soir j'ai insisté au moins 20 fois sinon plus! Ben...... elle a pris une grosse colère........ Elle est pas belle quand elle est comme ça...Elle a même voulu m'enfermer dans la cuisine.... j'ai tellement aboyé qu'elle est revenu me chercher encore plus en colère.Elle a mis mon lit dans le couloir pres de sa chambre. Mais aussi y'avait ioupy qui arrêtait pas de faire le zouave et j'avais bien envie de jouer moi aussi.On a stoppé car on était pas loin de la fessée!
bon je reviens vous donner des nouvelles demain. Là il est temps que l'on aille se coucher. Je vais mettre des photos aussi et des videos.
Au fait c'est l'année des D pourles prénoms des chiens.Maune m'a appelé Leon quand même.Elle trouve que c'est joli et n'avait pas d'idées pour un prénom commençant par un D.Tout le monde disait que c'est pas beau... et maintenant ils disent que ça me va bien! Faudrait savoir!
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Présentation

  • : Le blog de Maune
  • : Léon, croisé Golden et Beauceron, raconte son arrivée chez sa nouvelle maîtresse, Maune, avec les doigts de celle ci. Il ajoute sur ce blog tout ce que Maune trouve sur les Léon ainsi que ses coups de coeur. A partir de la page 19, Maune et Léon consacrent certain de leurs articles aux activités professionnelles ou ludiques, canines et humaines.
  • Contact

Maune & Léon

Recherche

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léon maun

Texte Libre

   le loup et le chien



Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Les Fables, Livre Iby Emlyn

Texte Libre

Au fond du vieux refuge
Dans une niche en bois
Depuis deux ans je purge
D'avoir trop cru en toi
Tous les jours je t'attends
Certain que tu viendras
Tous les soirs je m'endors
Sans que tu sois là.
Que c'est-il donc passé
Pour que ce 16 juin
Heureux que tu étais
Je me rappelle bien
Tu sifflais, tu chantais
En bouclant les valises
Que tu m'aies attaché
Là devant cette église
Ton absence me pèse
Et les jours sont si longs.
Mon corps s'épuise
Et mon coeur se morfond
Je n'ai plus le goût à rien

Et je deviens si laid
Que personne jamais
Ne voudra m'adopter.
Tu m'as mis à la chaîne
Ou tu m'as enfermé
Tu m'as laissé des jours
Sans boire et sans manger
J'ai dormi bien souvent
Dans ma niche sans toi
Paralysé, raidi
Tellement j'avais froid.
Pourtant si tu reviens
Nous partirons ensemble
Nous franchirons en choeur
La porte qui ressemble
À celle d'une prison
Et que je ne veux plus voir
Et dans laquelle hélas!
J'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine
Car je vois le gardien

Et le vétérinaire au loin
Ils entrent dans l'enclos
Et leurs visages blêmes
En disent long pour nous
Sur ce qu'ils nous amènent
Je suis heureux tu vois
Car dans quelques instants
Je vais tout oublier
Et comme il y a deux ans
Je m'endormirai sur toi
Mon seul et grand ami
Je dormirai toujours
Grâce à l'euthanasie.
À vous tous les humains
J'adresse une prière
Me tuer tout petit
Aurait peiné ma mère
Mais il eût mieux valu
Pour moi cette manière.
Et vous n'auriez pas eu
Aujourd'hui à le faire.
Texte de Monsieur :  DUMAS Gilbert

Texte Libre

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Texte Libre

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priere

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              L'homme est un loup pour l'homme...............

 

                         .............. et un gros con pour le Loup....

 

 

 

 

loup.jpg

 

 

 

 

 

Un enfant seul

Tout seul avec en main

Une belle tranche de pain,

Un enfant seul

Avec un chien

Qui le regarde comme un dieu

Qui tiendrait dans sa main

La clé du paradis des chiens.

Un enfant seul

Qui mord dans sa tranche de pain,

Et que le monde entier

Observe pour le voir donner

Avec simplicité,

Alors qu'il a très faim,

la moitié de son pain

Bien beurré à son chien.

 

 

Maurice Carême

 

 

 

 

 

 

 

La mort du loup

I

Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II

J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "

 

Alfred de Vigny (1797- 1863)